
Selon le procureur général Éric Didier Tambo, le ressortissant français de 55 ans, Juan Remy Quilognot, ancien militaire installé en Centrafrique depuis huit ans travaillant dans le domaine de la sécurité privée et fixeur pour de grands médias internationaux, a été appréhendé, lundi 10 mai, à son domicile, dans le cadre d’une perquisition, par les hommes de l’Office central pour la répression du banditisme (OCRB), une unité spéciale de la police centrafricaine. À son domicile, les enquêteurs ont retrouvé des effets militaires, notamment des treillis, des armes, des rangers, des munitions et aussi des billets de banque qui circulent en République centrafricaine et en Afrique de l’Ouest, des dollars et même des euros.
Le Quai d’Orsay, lui, déplore ce qu’il accuse être l’instrumentalisation de l’arrestation pour viser la présence et l’action de la France en République centrafricaine. L’ambassade de France en Centrafrique exerce sa protection consulaire envers lui comme elle le ferait à l’égard de tout ressortissant français.

Alors que Derek Chauvin était reconnu coupable du meurtre de George Floyd le 20 avril (meurtre au deuxième et au troisième degré ainsi qu’homicide involontaire), Andrew Brown, 42 ans, était tué par balle à l’arrière de la tête alors qu’il fuyait la police dans l’état de Caroline du Nord le jour d’après. Le FBI est chargé de l’enquête pour déterminer s’il y a eu violation des droits civiques d’Andrew Brown.
